Le PHNMN Fréquences, 3e édition, c’est dans deux semaines ! Nous avons trouvé un petit créneau dans le planning chargé de notre chef de projet, Hugo François, pour lui poser quelques questions. C’est la maison qui offre !

Portrait Lisa

Voici Hugo
(il n’est pas triste, il réfléchit à la meilleure façon de se téléporter pour plus d’efficacité)

Hello Hugo ! Une question toute simple pour commencer : à quelques semaines de l’événement, comment te sens-tu ?

Salut ! Alors, comment je me sens ? C’est une bonne question ! J’ai dû gérer mon déménagement sur Paris en plus de l’organisation du festival donc il y a eu beaucoup de choses à penser en même temps, mais je me sens plutôt confiant pour cet événement. Le stress n’a pas commencé à monter malgré la charge de travail importante. S’il monte, ça sera du bon stress !

Peux-tu nous raconter comment tu es entré dans l’asso et comment tu es devenu chef de projet de ce festival ?

Au départ, rien n’était prévu. J’ai d’abord croisé Evan, le président de Phénomène, dans plusieurs événements : Paroles et Musiques, Animafac… Au fur et à mesure, il m’a expliqué le projet de l’association. À cette époque, j’étais président de la FAME (BDE de la licence de Musicologie de Saint-Étienne) et lors de la première édition du PHNMN Campus, nous avons participé au festival avec deux DJ sets.

Quand j’ai quitté la FAME, Evan m’a appelé, il était en pleine organisation de la première édition du PHNMN Fréquences. Il m’a demandé de trouver des artistes pour la soirée “Bonnes ondes à Jean Jaurès”, sous le kiosque à Saint-Étienne. Je me suis vraiment investi : j’ai été à la fois artiste et bénévole. La collaboration a tout de suite fonctionné et il m’a proposé de prendre le projet en main pour l’édition suivante. À la base, c’était une plaisanterie… Et me voilà chef de projet !

C’est la deuxième année que tu organises le PHNMN Fréquences, qu’est-ce qui a changé depuis l’année dernière ? 

Tout d’abord, je dirais la communication interne qui s’est grandement améliorée, notamment grâce aux moments de cohésion dans l’association. Et puis, l’équipe de Phénomène s’est étoffée avec de nouvelles personnes qui ont des compétences très utiles sur beaucoup d’aspects, ce qui a vraiment changé la donne.

Le format de l’édition de cette année change aussi. L’édition 2023, c’est un festival gratuit en partie, en open air, en plein cœur de la ville de Saint-Étienne ce qui est, je trouve, super cool. Le fait de proposer des événements gratuits est un gros plus dans la politique d’accès à la culture pour toutes et tous ! 

Peux-tu partager avec nous ton anecdote préférée sur l’organisation du festival ?

Il y en a beaucoup, dont certaines que je ne pourrais pas raconter ici (petit coucou au frère d’Evan) ! Je retiens quand même le temps de travail sur les méthodes de financement du festival lors de notre événement de cohésion, le PHNMN Camping. Nous avons fait un brainstorming avec pleins d’idées farfelues pour trouver des moyens de financement alternatifs et il y a vraiment eu des pépites, des propositions très drôles de la part de tout le monde.

Tu es toi-même DJ. En tant qu’artiste, qu’est-ce que le PHNMN Fréquences représente pour toi ?

En tant qu’artiste, le PHNMN Fréquences représente beaucoup. C’est l’opportunité de jouer sur une vraie scène avec des professionnel.le.s, de rencontrer d’autres artistes, de découvrir leurs univers, de créer des connexions. Le fait de sortir de l’événement avec une vidéo d’aussi bonne qualité de son passage sur scène est un gros plus. Cela nous permet de potentiellement vendre notre projet auprès de label ou boite de production. J’ajouterai aussi toutes les rencontres, les discussions que l’on peut avoir  avec les bénévoles, les artistes, les techniciens… C’est trop cool.

Merci beaucoup pour tes réponses Hugo, et bon courage pour la dernière ligne droite de l’organisation ! 

 

Le PHNMN Fréquences est un festival pluridisciplinaire entièrement consacré à la création émergente. Sa 3e édition a lieu les 28, 29 et 30 septembre 2023 à Saint-Étienne, au FIL et place Jean Jaurès.